PAR-DELÀ LA BRUME, Parme Ceriset

Publié le par Parme Ceriset

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PAR-DELÀ LA BRUME, Parme Ceriset

PAR-DELÀ LA BRUME, poème  sous Copyright  Parme Ceriset

 

 

Dans la brume rosée du réel assoupi,

C’est la vie que je hume à travers ma fenêtre, 

L’aube en souliers dorés scintille dans la nuit,

Elle approche dans l’ombre, à pas de loup peut-être. 

 

Je songe à l’infini qui se déploie au loin

Devant l’immensité étoilée des jardins,

Sur la robe bleutée de la Terre brûlante,

Je survole une à une ses courbes saillantes,

 

Et dans chaque recoin, sous chaque arbre fleuri,

Les amants dansent au nom sacré des passions,

La valse de l’amour, du rêve et de la vie,

L’aurore est arrivée, j’embrasse l’horizon.

 

Je me laisse porter par les zéphyrs fous,

Les volutes envoûtées du mistral fougueux,

Il gifle mon esprit et caresse mes joues,

Je hume son parfum, je me fonds au ciel bleu.

 

Et je sais que dans l’air les paillettes du temps

Me relient aux regards de tous les autres êtres,

Qui ont cueilli la nuit des brins de firmament

En inspirant la vie au bord de leur fenêtre. 

 

Par delà l’océan des nuages sans fin,

Il n’ y a plus de haine et plus de différences,

Humains ou animaux ça n’a plus de importance,

Tous les vivants rayonnent aux portes du destin.

 

Il n’ y a plus de « tu », il n’y a plus de « moi », 

Plus guerre ni violence dans les rues du monde,

Dans les brumes d Éden où les jasmins inondent

Un souffle mellifère, l’amour est seul roi.

 

Et les oiseaux de soie dans les vagues d’aurore,

S’imprègnent eux aussi des fragrances d’espoir

On boit l’infini en humant la brume d’or,

Les pépites de vie qui brûlent dans le noir.

 

 

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